On pourrait croire que la construction soutenue devrait comprendre la particule « ne », mais ce raisonnement est trompeur ; la subtilité reconnue par l'Académie devrait à mon (nouvel) avis être prise en compte.
il ne possédait pas moins,il possédait pas moins

Dans le parler familier on peut se passer de « ne ».
(antidote)
D’autre part, dans son blogue² , l’Académie compare les deux phrases suivantes et indique sa préférence pour la première :
- Ce travail a demandé pas moins de six mois.
- Ce travail n’a pas demandé moins de six mois.
L’interprétation à donner n’est pas explicitée, mais la durée de six mois doit probablement ici être entendue comme un nombre exact plutôt que comme une limite minimale.
L’Académie donne aussi un exemple en fonction sujet :
- Pas moins de cinq versions ont été nécessaires…
On peut donc conclure que les deux constructions examinées sont acceptables, avec la nuance que la tournure sans ne implique généralement une interprétation exacte du nombre exprimé, accompagnée d’une certaine mise en relief sémantique. La construction avec ne est plus ambigüe, pouvant parfois revêtir cette même interprétation, mais par ailleurs signifiant souvent simplement « au moins ».
La chronique Points de langue ne compte pas moins de cent articles publiés.
Donc, vous avez probablement raison ; il s'agit assez certainement de quatorze exactement, et « ne » ne devrait pas être utilisé.
² https://www.academie-francaise.fr/karine-e-france