La règle est formelle, toute phrase doit se terminer par un point.
Point à la ligne, un point c'est tout.
Ce point peut être ., ?, ou !. Au passage il est regrettable que le point d'ironie ؟, inventé au milieu du XIXème siècle, n'ait pas été adopté, sauf parfois dans le Canard Enchaîné. Il aurait évité l'emploi erroné de sic ou des émoticônes : ;), :), :D et autres.
Concernant l'ajout :
Pas plus que les points de suspension, les combinaisons ?!, !?, !!, ?? n'ont été interdites ; heureusement, car expriment simultanément deux sentiments.
« Que me racontez-vous donc !? » n'a pas le même sens que : « Que me racontez-vous donc ?! ».
N'est pléonastique que le « etc.... » ; l'abréviation de "et caetera", soit « etc. », est suspensive en soi : « etc. » est cependant suivi de deux points lorsqu'il placé à la fin d'une phrase : le premier marque l'abréviation, le second la fin de la phrase.
Plaidoyer pour la licence poétique :
Le poète est par définition un créateur, et heureusement il peut et même doit ne pas respecter les règles. Il ne faut pas être pointilleux, académique, en art : c'est n'y rien comprendre ou vouloir le tuer.
Critique que j'attendais, mais qui n'a pas été exprimée :
Contre les prescriptions, je mets toujours un blanc devant : et ;.
Je trouve le texte bien plus lisible ainsi. Et souvent aussi devant ? et !.