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Cette question renvoie au passage suivant, qui apparait dans une autre question :

Si vous voulez changer la société, faites des enfants meilleurs, car ce sont eux qui changeront la société avec une éducation différente, basée sur le respect de tout être.

Je suis au fait que « être » peut être un verbe ou un nom masculin. Ici, il semble qu'il agisse en tant que nom. À condition que ce soit vrai, pourquoi tout être et non pas tout l'être ?

1 Answers1

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Il s'agit bien d'un nom masculin définissant la qualité de ce qui est (le petit Robert)

  • tout être : n'importe quel être.
  • tout l'être : l'être dans son entier (le soi).

AJOUT suite au commentaire

La remarque d’Édouard apporte des compléments à la définition (telle qu'elle est habituellement entendue) de l'être : « ce qui est animé et vivant, ou supposé comme tel » ou « personne, être humain » .

"tout être" développé en : "tout ce qui a la qualité de ce qui est" est une définition générique qui englobe les autres.
Elle pourra être lue ainsi dans des essais, dans des écrits philosophiques, mais pas dans les romans ou dans la littérature classique.

Complément demandé sur les autres :
les autres êtres, avec la notion d'altérité sous-jacente : s'il y a unicité apparente d'un être manifesté (existant), sa substance même est semblable à celle des autres êtres (par l'énergie originelle du vivant et la perception d'une réalité que ces êtres partagent).

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  • Dans « tout être », je comprends « être » comme « ce qui est animé et vivant, ou supposé comme tel » ou « personne, être humain », pas « la qualité de ce qui est ». (Le Petit Robert aussi). – Édouard Sep 23 '13 at 13:09
  • @Edouard En reprenant cette définition, l'expression un être vivant est donc un pléonasme ? – Romain Valeri Sep 23 '13 at 15:09
  • Puisque je n’emploierais pas « être vivant » si je ne veut désigner que les « personnes, êtres humains », je penche pour le non. – Édouard Sep 23 '13 at 17:03
  • @RomainVALERI ce serait une tautologie si l'être ne pouvait être que vivant, mais il peut être un être : malade, malfaisant ou bienveillant ... et même décédé lorsqu'il retrouve son néant. – Personne Sep 27 '13 at 09:16
  • @cl-r D'abord, seule une phrase peut être une tautologie, pas un simple groupe nominal. Ensuite, être malade, malfaisant ou bienveillant implique qu'on soit vivant. En revanche, un "être décédé" ? Un "ne plus être" n'est pas un être... – Romain Valeri Sep 27 '13 at 14:19
  • @RomainVALERI Il est vrai que tautologie est surtout référencé pour un discours, mais je n'ai pas vue d'exclusive le rattachant à une phrase ; être vivant est logiquement toujours vrai lorsque vous circonvenez l’être au vivant en oubliant l’opposé philosophique : être de raison (objet qui n'existe que dans la pensée) (le petit Robert fin de §) ... ce qui fait tomber le pléonasme. être décédé est un clin d’œil à l’indissociabilité de l’être et du néant : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, le néant devient un autre état de l’être, deux mots pour la même réalité :) – Personne Sep 27 '13 at 14:50
  • Il me semblait pourtant de Carnap avait tué la métaphysique. Et Heidegger avant lui. Et Nietzsche avant lui. Et Kant avant lui. Après toutes ces attaques contre son non-être, Démocrite est mal en point, laissons-le dormir ;-) – Romain Valeri Sep 27 '13 at 18:49
  • @cl-r: Quelles définitions sont les autres dans "tout être" développé en : "tout ce qui a la qualité de ce qui est" est une définition générique qui englobe les autres. ? Prière de riposter dans votre réponse, et non pas en tant qu'un commentaire, SVP. –  Oct 27 '13 at 11:42
  • @cl-r: Je vous suis reconnaissant. Puisque je reste perdu sur les autres, pourriez-vous expliciter votre ajout et réponse originale ? –  Nov 03 '13 at 04:59
  • @LePressentiment J'ai un doute sur les indications fournies par l'onglet "inbox". Est-ce que le complément apporté répond à votre questionnement? sinon, il faudrait m'indiquer pourquoi cette altérité (universelle) sous entendue dans les autres barre votre chemin. – Personne Nov 04 '13 at 09:32
  • @cl-r: Je vous reste connaissant. Veuillez pardonner mon questionnement diffus, car je reste embrouillé. Dans votre complément, vous amorcez avez avec la notion d'altérité sous-jacente. Toutefois, la prochaine phrase traite d'une unicité apparente. En outre, quelle est la substance, l'énergie, le vivant, une réalité ? –  Nov 06 '13 at 03:51