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Wait, what ? En fait, c'est plus souvent compliqué que simple, semble-t-il :

  • Ceux qui défient : défiants¹ ? défieurs ? Challenger est un verbe, en québecois, mais l'emploi de son participe présent en français risque de s'attirer moult froncement de sourcils.

  • Le fait d'implorer : implorement ? imploration ? impleur ?

  • Celui qui est à l'origine de quelque chose : l'originateur ? l'origine ? l'originataire ? (outre l'instigateur, qui ne peut pas toujours s'appliquer, et le coupable, trop facile).

Y a-t-il une pratique établie pour ces cas-là ?

L'heureux élu de notre esthétique personnelle a-t-il droit de prévalence (prévaluation, prévaleur) sur une éventuelle famille du radical ? On remarquera prévaloir:valoir::prévaleur:valeur, mais est-ce une justification valable contre l'euphonie qui me fait utiliser une autre racine ?

Écorchez-les tous, et la langue reconnaîtra les siens ?

¹ Le sens en a beaucoup évolué, que je sache.

Nikana Reklawyks
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1 Answers1

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Pas de pratique connue ni de règles strictes. Les néologismes se forment d'eux-mêmes au feeling de la personne qui les invente. Par exemple, pourquoi "bravitude" et pas "bravité" ?

De même il y a des cas où le sens d'un mot ne peut être trouvé à partir de son radical, ses préfixes et ses suffixes. Un célèbre humoriste français avait d'ailleurs fait un sketch sur le sujet (avec de mémoire "dégueuler" qui ne signifie pas "dé-gueuler" - contraire de "gueuler" - mais "vomir").

air-dex
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